samedi 2 avril 2016

フクシマ フラグメンツ - 岡原功祐 - Fragments of Fukushima by Kosuke Okahara in Paris - Fragments de Kukushima de Kosuke Okahara, galerie Polka Paris


岡原功祐は、パリを拠点とする日本人の写真家です。
ポルカギャラリーでは、2011年から2015年までに福島で撮られた写真の展示が行われています。

フラグメントは、このエキシビションの名前です。
個人、遺跡、景観、沈黙、そして注目すべき瞬間の、しかし劇的な荒廃、極端な美しさの断片。
写真のモノクロだけでなく、部屋の唯一の白と黒の色は、荒廃と美しさを強調しています。

私達には覚えておくべき義務があります。 
是非このエキシビションに行き、考え、行動してください。

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Kosuke Okahara Website
Facebook Page of Kosuke Okahara
Galerie Polka website

Cour de Venise
12, rue Saint-Gilles
75003 Paris, France

Tel : +33 1 76 21 41 30
Email : contact@polkagalerie.com
Open from Tuesday to Saturday

Kosuke Okahara is a Japanese photographer. The Polka Galerie is currently exposing some of his pictures taken in Fukushima between 2011 and 2015.

Fragments is the name of the exposition.
Fragments of individuals, ruins, landscapes, silences, and remarkable moments, but of a dramatic desolation and extreme beauty as well. And the monochrome of these pictures, as well as the only white and black colors of the room, are exacerbating such desolation and beauty.

There is a duty to remember, a duty to admit that an unchanged emergency, or likely unchanged, is not a normal situation, a duty to change our energy resource management and the risks that are related to it, a duty to care about the future of the human race and its cradle.

Please, come, look, think and act.

Entre 2011 et 2015, le photographe japonais Kosuke Okahara, muni d'un compteur Geiger, a arpenté Fukushima et photographié la triste réalité de cette catastrophe survenue le 11 mars 2011 sur la côte nord-est du Japon. La galerie Polka expose du 11 mars au 16 avril 2016 plusieurs photographies, Fragments, prises pendant ce travail de mémoire. 


Polka Galerie - Rue St Gilles, Paris - Credit Photo : Philippe Pinton

Le séisme et le tsunami ont causé la mort de plus de 18 000 personnes. 
Étrangement, j'ai quitté Tokyo le matin même du séisme. Avant qu'il ne kidnappe, n'efface paysages et habitants. Tout étrangement, il existe en moi, depuis, un amer sentiment de fuite. 


The exposition - Front side picture : observation post in Iwaki - Credit Photo : Philippe Pinton

Fragments d'individus, de ruines, de paysages, de silences, d'instants remarquables, mais d'une désolation et d'une beauté extrêmes. Et le monochrome de ces clichés, tout autant que les seules couleurs blanc et noir de la salle, en exacerbent toute l'extrémité. 

Les photographies de cette exposition, et d'autres, ont été regroupées dans un ouvrage éponyme. Elles montrent les ravages causés par la catastrophe, la mort soudaine de toute une région, les espaces meurtris à jamais, les encore vivants et les fantômes, l'immédiatement après, les couleurs émoussées, la résilience, la reconstruction, les bouleversements survenus dans la communauté locale et dans le quotidien des habitants depuis. 


Other pictures from the exposition - Credit Photo : Philippe Pinton

Cette exposition ne se raconte pas. Elle doit se voir. Il convient d'affronter le drame et ne pas l'oublier. Non pour sans cesse souffrir mais pour en comprendre toute sa signification, sur ce qui existait, et sur ce qui existera. Les générations futures, du Japon et d'ailleurs dans le Monde, se doivent d'en tirer un enseignement utile à leur avenir. C'est en cela qu'il faut louer le travail de Kosuke Okahara. 

Il y a le devoir de mémoire, le devoir de reconnaître qu'une situation d'urgence inchangée, ou presque, n'est pas une situation normale, le devoir de modifier notre gestion des ressources énergétiques et des risques assujettis, le devoir de responsabilité sur l'avenir du genre humain et de son berceau.

Kosuke Okahara est né en 1980 au Japon. Il est basé à Paris depuis plusieurs années. Après avoir obtenu son diplôme en 2003 à l’université japonaise Waseda, il entame une carrière qui va l’emmener aux quatre coins du monde. Dès 2004, il impose son regard sur la souffrance humaine en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud. Si les photographies de ses débuts sont en couleurs, il adopte très vite le noir et blanc. 

Les photographies de Kosuke Okahara sont abritées dans les collections publiques et privées du monde entier. Elles ont été exposées dans de nombreux musées (Photoquai à Paris, Kunsthal Contemporary Art Museum à Rotterdam, Tokyo Metropolitan Museum of Photography, musée d’Art asiatique de Fukuoka). 

Kosuke Okahara a été primé par le W. Eugène Smith Fellowship, le Prix Kodak de la Critique Photographique, le World Press Photo Joop Swart Masterclass. En 2014, il a reçu le prix Pierre et Alexandra Boulat.

Venez, regardez, réfléchissez, agissez.








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